Durant une semaine, fin septembre (du 25 au 29), l’équipe de Passerelles numériques Vietnam fut très heureuse d’accueillir cinq volontaires venant de différents bureaux de JPMorgan pour un atelier sur l’entrepreneuriat. Le but de cet atelier était de permettre aux élèves d’imaginer leur propre business plan incluant l’analyse de marché, les connaissances du client et une prévision financière.

Quatre volontaires (Da Chen, Ling Zhang, Rahul Razdan and Sung Bae Park) ont chacun pris en charge un groupe d’une dizaine d’élèves pendant les cinq jours. La cinquième volontaire, Karan, qui venait du département Apprentissage et développement de JPMorgan, n’a rejoint l’équipe que lors du quatrième jour. Durant ces cinq jours, les élèves de PNV19 n’ont eu aucun cours d’informatique : ils étaient uniquement concentrés sur leur objectif entrepreneurial.

Les matinées de cette semaine étaient occupées par l’enseignement théorique, mené par les volontaires qui prenaient la parole à tour de rôle en fonction de leurs spécialisations. Les étudiants ont ainsi eu des formations sur les stratégies de l’entrepreneuriat et sur le marketing. Les après-midi étaient dédiées au travail en groupe des élèves.

Les ateliers étaient toujours menés par un volontaire de JPMorgan.

Chaque groupe d’élèves devait trouver une idée innovante et faire un business plan. Les quatre propositions des élèves sont les suivantes : un café volleyball, où les clients pourraient jouer au volley sur des terrains adaptés et ensuite aller se désaltérer au bar qui serait juste à côté, un service de livraison à domicile de petit-déjeuner, un café avec des animaux domestiques où les clients pourraient jouer avec des chatons ou des chiots tout en sirotant leur café, et une idée de commerce équitable qui connecterait les fermiers directement à leurs clients.

Une fois les idées étaient établies, les étudiants ont dû aller confronter la pertinence de leur plan en menant une étude de marché. Pour ce faire, chaque groupe a créé un questionnaire et est allé rencontrer des gens, dans les supermarchés, à la plage, dans la rue, afin de leur soumettre leur questionnaire. C’est une façon très sociologique d’aborder un problème et cela permis aux élèves d’aller sur le terrain, ce qui arrive rarement à des élèves en informatique. Les élèves ont vraiment apprécié ces rencontres et ils ont appréciés aller expliquer et soutenir les idées qu’ils défendaient avec passion.

Une fois que les business plan étaient validées (les quatre idées ont été validées !), les étudiants ont dû créer un modèle opérationnel appliqué à leur idée et répondant aux neufs questions typiques: la proposition de valeur, les segments de clientèle, les canaux, les relations clients, les sources de revenus, les ressources clé, les partenaires clés, les activités clés et les coûts. Cette partie, comme dans toute étude de faisabilité d’entreprise, demanda beaucoup de temps aux étudiants. Mais ils y parvinrent, grâce à leurs efforts et au soutien de volontaires !

Les quatre groupes ont alors créé des prototypes de sites internet afin d’être prêts à lancer leurs idées sur le marché. La partie création de site a relié l’apprentissage de l’entrepreneuriat aux cours dont bénéficient les élèves à PNV.

La compétition fut terrible et menée par trois juges très méticuleux.

Le dernier jour, trois juges venant de KPMG GreenSolution et ConnectiveTech ont rejoint l’équipe pour faire les arbitres. Le projet qui fut élu est “Fresher, Healthier, Faster” le projet de commerce équitable qui aide les fermiers locaux. Nous les félicitons, ainsi que les trois autres groupes.

Une partie de la présentation du projet gagnant. Bien joué !

L’équipe éducative a aussi noté que depuis cet atelier, les comportements des élèves ont évolué de manière bénéfique. Avant, les étudiants abandonnaient facilement lorsqu’ils rencontraient une difficulté. Mais maintenant, grâce à l’atelier sur l’entrepreneuriat, les volontaires les ont aidés à ouvrir leurs esprits. Parce que les volontaires les ont impressionnés, ils sont devenus des modèles à suivre en quelque sorte. Maintenant, les élèves de PNV19 veulent apprendre à parler de nombreuses langues, faire de l’argent, et être capable de voyager à travers le monde !