La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est aujourd’hui au cœur de leurs préoccupations, car c’est pour elles une opportunité de démontrer leur prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans leurs activités économiques. Mais qu’est ce que la RSE et quelles sont ses nombreuses spécificités ? Comment bien mettre en place une démarche RSE ? Pourquoi intégrer le développement durable dans son activité est bénéfique pour l’entreprise et l’engagement des collaborateurs ? Quelle stratégie RSE adopter ? Passerelles Numériques vous donne des éléments de réponse.

La démarche RSE : l’exemple français ? Il se pourrait bien ! La France est en effet en 3e position, derrière la Suède et la Finlande, sur la thématique de la responsabilité sociale et environnementale, selon le baromètre 2019 réalisé par « Le Médiateur des Entreprises » en partenariat avec EcoVadis. Recueillant 6 ans de données statistiques d’évaluation RSE de différents groupes mondiaux, cette étude montre que les entreprises françaises tirent leur épingle du jeu en termes d’engagement, de stratégie RSE et de politique RSE, aujourd’hui devenus facteurs de compétitivité incontournable. Car oui, être économiquement viable et avoir un impact positif sur la société n’est plus antinomique, c’est même la clé pour faire la différence et accéder à de nouveaux leviers de croissance ! 

RSE définition : Qu’est-ce que la RSE ?

L’Union Européenne définit la RSE entreprise comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. » RSE veut donc dire Responsabilité Sociétale des Entreprises. La RSE ne concerne donc que les entreprises. 

Bien que son concept ait pour la première fois été mentionné dans les années 1960, notamment dans la littérature économique anglaise et américaine, la RSE n’a commencé à faire parler d’elle en France qu’au début des années 2000, avec une nette accélération ces dernières années. 

Pourquoi faire de la RSE en entreprise ?

Une entreprise RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant viable économiquement. Cela passe par la mise en place d’une stratégie RSE et d’actions RSE spécifiques à l’entreprise selon son activité. Les consommateurs considèrent aujourd’hui que la performance d’une entreprise ne doit pas exclusivement se mesurer sur ses seuls critères économiques, mais également sur son impact social et environnemental.

La RSE, au-delà de tous les aspects vertueux qu’elle renferme, répond donc à une double demande qui émerge :

  • L’avènement d’une nouvelle catégorie de travailleurs, en quête de sens. 
  • L’émergence du consommateur responsable, engagé et soucieux de limiter son impact environnemental

Il suffit de jeter un œil au sondage TBWA\Corporate de 2020 pour comprendre à quel point l’engagement RSE doit être au cœur de la feuille de route des entreprises :

  • Un Français sur deux (51%) estime que les entreprises ne sont pas sincères quand elles s’engagent en faveur de la société ou de l’environnement.
  • Pour 78% d’entre eux, des preuves concrètes de leur engagement permettraient de rendre plus crédibles leurs actions en termes d’engagement RSE.
  • 61% des Français pensent enfin que les entreprises et les marques sont les plus à même de porter un progrès de nature sociale ou environnementale.

La démarche RSE pour les organisations est donc plus que cruciale, elle est vitale ! Leur crédibilité, et donc à terme leur pérennité, sont en jeu.

Politique RSE : Quels sont les avantages et bénéfices de la RSE ?

Les raisons qui poussent une entreprise à enclencher une politique RSE sont donc nombreuses et protéiformes. Parmi celles-ci, nous pouvons citer notamment ;

  • La réduction de son impact environnemental (consommation d’eau, d’énergie, déchets…)
  • L’amélioration de son impact social
  • La quête vers de nouveaux leviers de croissance en valorisant la démarche sociétale comme avantage concurrentiel
  • Une amélioration de sa productivité
  • Un meilleur engagement des salariés
  • Une image et une attractivité renforcées
  • Une meilleure prise en compte des parties prenantes (consommateurs, partenaires, syndicats, etc.)
  • Une conversion du tissu économique local autour de projets durables et concrets.

Pourquoi faire de la RSE

La liste des objectifs d’une démarche rse entreprise, non exhaustive, s’impose aujourd’hui dans l’agenda de chaque dirigeant. Désormais, il n’est plus question de s’interroger sur les bénéfices d’une politique RSE car nous ne sommes plus dans une phase de prise de conscience, mais bel et bien d’action et d’application.

Car les problèmes liés à l’environnement et au mal être au travail sont de plus en plus connus et pointés du doigt grâce aux études scientifiques et comportementales. Citons par exemple l’étude The Workforce View in Europe 2020, menée par l’ADP Research Institute dans 17 pays du monde et dans laquelle 55% des salariés français ont indiqué ressentir chaque semaine du stress dans leur travail. C’est mieux que dans les autres pays européens (66%), mais plus d’un salarié sur deux est encore dans une situation de détresse psychologique. Un mal être accentué ces derniers mois par la pandémie COVID et sur lequel de nombreuses entreprises françaises doivent travailler. 

En matière d’environnement, des progrès substantiels doivent aussi être réalisés. L’étude du 2 mars publiée par l’ONG Oxfam dresse ainsi un état inquiétant de l’impact des grandes sociétés sur le réchauffement climatique. Certaines d’entre elles ont « une empreinte carbone supérieure à celle de la France. » Un modèle qui ne peut plus être accepté si l’on souhaite rester dans l’objectif des +1,5°C de hausse inscrit dans l’Accord de Paris.

La démarche RSE exige une implication qui doit être globale

La politique RSE ne peut être mise en place au sein d’une entreprise que via une approche transversale de toutes les forces vives. C’est un nouveau modèle de gouvernance dont la démarche structurée et complète doit être, bien entendu, portée par les salariés, mais aussi, et surtout, par les instances dirigeantes.

Certaines entreprises ont décidé d’en faire un des axes piliers de l’orientation stratégique des entreprises. La totalité des entreprises du CAC 40 ont ainsi déjà un pilote de la RSE, et nombre d’entre elles (L’Oréal, Sodexo, Société Générale, Capgemini, Michelin, etc.) ont intégré ce poste au sein de leur comité exécutif (comex). Une politique RSE ambitieuse passe donc en premier lieu par un management impliqué, comme par exemple chez Danone, où un tiers du bonus des managers est soumis à la réussite d’objectifs sociaux et environnementaux. 

D’autres entreprises ont pris des initiatives fortes, à l’image de Kering, qui a lancé un procédé de tannage du cuir sans métaux. Ou encore Accenture, qui depuis 2005, fait de nombreux dons financiers à l’association Passerelles numériques. Accenture organise également du mécénat de compétences pour aider Passerelles numériques à accomplir sa mission d’éducation des jeunes défavorisés au Cambodge, aux Philippines et au Vietnam.

Stratégie RSE : les trois dimensions de la RSE 

La responsabilité sociale des entreprises repose sur trois grands piliers du développement durable, dont le but est de « répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » (Rapport Bruntland de 1987).

  • Une dimension environnementale. Réduire son impact environnemental, protéger la biodiversité, prendre conscience que les ressources naturelles ne sont pas infinies… Ces quelques exemples vont pousser les entreprises à modifier leurs modes de fonctionnement afin de limiter au maximum l’impact de leur activité sur l’environnement.

Exemples : gestion et valorisation des déchets, réduction de la consommation énergétique, utilisation de produits issus de l’agriculture biodynamique et raisonnée, préférence pour les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles, etc.

  • Une dimension sociale. Il n’y a pas de RSE entreprise s’il n’y a pas d’actions destinées à améliorer la vie sociale en entreprise et à créer de la cohésion entre salariés dans un climat de bienveillance et d’inclusion.

Exemples : Favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes en matière de salaires et progression de carrière, encourager plus de femmes à choisir la filière numérique, garantir l’accès à la formation, promouvoir un management bienveillant et participatif, développer le mécénat de compétences auprès d’associations locales, etc.

  • Une dimension économique. Celle-ci ne peut exister si les deux premières échouent, puisqu’il s’agit ici de démontrer qu’une entreprise peut être viable économiquement tout en ayant incorporé dans son business model des principes éthiques en faveur de l’environnement et du social.

Exemples : Valorisation de fournisseurs et producteurs locaux, développement du commerce équitable, économie circulaire, consommation collaborative (crowdfunding), économie de partage (coworking, covoiturage), introduction des externalités négatives (impact carbone) dans le prix de vente des produits, etc. 

Ce dernier point fait pourtant débat. L’intégration des externalités négatives pourrait laisser penser qu’on « donne le droit » de polluer si on répercute le coût de production dans le prix de vente de bien. La bourse du carbone en est un exemple concret : ce dispositif permet aux entreprises ayant dépassé leur droit de polluer de racheter des quotas à celles qui ont moins pollué. Or peut-on vraiment favoriser le changement si des compensations économiques permettent de faire des concessions en matière d’environnement ? C’est une question qui mérite d’être posée.

Démarche RSE

Politique RSE : les différentes normes RSE entreprise

Label RSE ISO 26000 : la norme de référence sur la RSE

En introduction d’article, nous abordions la définition de la RSE donnée par l’Union Européenne en 2011. Or il faut savoir qu’en novembre de l’année précédente, l’Organisation internationale de normalisation standardisait la norme ISO 26000 pour apporter plusieurs lignes directrices concernant la responsabilité sociale des entreprises, et de façon plus générale à toute organisation. Les 99 pays qui ont travaillé sur cette norme ont ainsi établi sept piliers identifiés comme étant prioritaires pour les entreprises en matière de RSE :

  1. La gouvernance de l’organisation : dialogue avec les parties prenantes, respect des recommandations en vigueur, mise en place d’une stratégie et d’une échelle de valeurs, etc.
  2. Les conditions et relations de travail : amélioration du dialogue social, de l’inclusion, du développement capital humain, etc.
  3. Les droits de l’homme : identification et prévention des risques humains, respect des conditions de travail, prévention des conflits, etc.
  4. Les bonnes pratiques des affaires : prévention de la corruption, préférence pour des fournisseurs et prestataires responsables, mise en place d’une politique interne en faveur de la RSE, etc.
  5. Les questions relatives aux consommateurs : transparence sur son offre et ses contrats, respect de la vie privée, prise en compte des retours des consommateurs, etc.
  6. Les communautés et le développement local : développement du territoire et de l’économie locale, engagement sociétal de l’organisation, etc.
  7. L’environnement : suivi des consommations électriques, de la production de déchets, identification des impacts environnementaux et mise en place des compensations adaptées, etc.

En matière de politique RSE, les entreprises ne sont plus aujourd’hui jugées sur leurs sentiments, mais sur leurs actes. Se référer à l’indice ISO 26 000 permet aux organisations, peu importe leur taille, d’avoir un référentiel commun approuvé et d’agir à tous les niveaux de l’entreprise pour promouvoir une politique RSE volontariste.

Les autres labels et certifications RSE

Outre la norme ISO 26 000, plusieurs autres normes et labels permettent aux entreprises de prouver leur engagement RSE et l’impact de leurs actions :

  1. Label B Corp : Importé des États-Unis en 2015, la B Corporation est un label international très rigoureux certifiant les entreprises qui ont un impact environnemental et social ainsi qu’un fonctionnement transparent et éthique. En France, 16 entreprises disposent de ce label RSE. Elles sont plus de 3400 dans le monde
  2. Label Engagé RSE : Attribué suite à la visite d’un expert de l’Afnor qui évalue les efforts de l’entreprise au regard de référentiels internationaux, dont l’ISO 26 000.
  3. Label Lucie : Aligné sur la norme ISO 26000, ce label RSE est attribué là encore à la suite d’un contrôle d’expert. Le réseau Lucie propose aussi de participer à des formations pour aider les entreprises à intégrer la mécanique RSE au cœur de leur activité.
  4. Entreprise à mission : Introduit par la loi PACTE d’avril 2019, cette certification RSE permet à une entreprise d’assumer, en plus de son objectif lucratif, la poursuite d’une mission sociale et environnementale.

La stratégie RSE, pas uniquement pour les grandes entreprises !                       

En 2010, le Grenelle II sur l’environnement a obligé les sociétés ayant plus de 500 salariés à publier chaque année un rapport faisant état d’actions dans ce domaine. 100% des entreprises du CAC 40 ont ainsi désigné un responsable chargé de s’occuper de cette thématique. 

Mais qu’en est-il des PME et TPE qui représentent pourtant plus de 90% des entreprises du pays ? La RSE entreprise TPE et PME peine encore à s’imposer dans les structures plus petites en raison de marges de manœuvre réduites. Pourtant, chaque action venant de leur part peut avoir un impact significatif sur l’environnement ou l’amélioration des conditions des travailleurs modernes. Comme le petit colibri face au grand feu de forêt, chacun peut et doit faire sa part pour avoir un impact durable. 

Afin d’inciter les PME et TPE à aller en ce sens, le ministère du Travail, a demandé au mouvement Ethic (Entreprises à taille humaine, indépendantes et de croissance) de créer un document intitulé Carnet de route de la RSE. Il est dédié aux dirigeants d’entreprises souhaitant anticiper et refléter les évolutions sociétales et environnementales dans leurs engagements et leurs actions RSE. 

La RSE dans l’entreprise, c’est l’affaire de tous

La direction générale a un rôle déterminant dans la mise en place d’une politique RSE réussie, l’impulsion ne peut pas venir que du haut niveau. En impliquant un changement économique et sociétal majeur, la RSE implique tous les acteurs de l’entreprise. 71% des salariés (étude Cone Communication) souhaitent que leur entreprise les consulte plus souvent et prenne en compte leurs retours.

Pourquoi une telle demande ? Dans un monde où le travail s’est profondément transformé (coworking, digital, travail à distance, management horizontal et moins top-down), les salariés veulent aussi s’engager « moralement » sur des pratiques nouvelles et qui ont du sens. Mieux travailler et mieux produire, c’est pour eux l’occasion d’avoir un impact positif sur le monde qui les entoure. 

Grandes entreprises : sondez souvent vos collaborateurs et faites des retours réguliers sur vos projets de RSE. PME-TPE, vos structures plus petites vous permettent une plus grande agilité et une prise en compte sur le terrain des propositions des salariés pour élaborer ensemble une bonne démarche RSE !

Comment mettre en place une démarche RSE ?

L’audit RSE est la première étape indispensable pour entamer une démarche RSE, car il s’agit avant tout d’identifier les enjeux (et ils sont nombreux !) sociaux et environnementaux. Voici 8 étapes à prioriser pour une mise en marche réussie :

  1. Réalisez un audit/benchmark : Effectuez un diagnostic des mesures déjà existantes au sein de votre entreprise et profitez-en pour regarder ce qui se fait ailleurs, notamment dans votre domaine d’activité. Si vous ne savez pas par où commencer, des organismes peuvent vous aider et vous accompagner dans cette phase de lancement : Chambres de Commerce et d’Industrie, collectivités locales, organisations patronales, etc.
  2. Identifiez les parties prenantes : La RSE implique un changement global qui concerne aussi bien les parties prenantes internes (direction, équipes, syndicats) que externes (fournisseurs, sous-traitants, actionnaires, médias, ONG…). Identifiez chaque acteur car chacun sera concerné par vos décisions en la matière.
  3. Etablissez votre matrice de matérialité.  Tout ne peut pas être réalisé d’un seul coup. Il faut donc identifier ses priorités. Avec les actions effectuées précédemment, et notamment l’audit, vous pourrez créer votre « matrice de matérialité. » Cet outil d’aide à la décision et va vous aider à prioriser vos enjeux à la fois du point de vue de l’entreprise et des parties prenantes.
  4. Estimez le budget nécessaire. Inévitablement, vous allez investir. La RSE, c’est comme de la R&D. L’argent dépensé aujourd’hui est un investissement sur le long terme : il permettra au final d’accéder à de nouveaux marchés, d’améliorer sa rentabilité, et un actif immatériel qu’on ne peut pas acheter : l’image !
  5. Nommez un responsable ou un chef de projet : Si possible, identifiez quelqu’un qui portera le projet. En fonction de votre taille et de votre budget, cette personne pourra le faire à temps plein ou sur une plage horaire déterminée. Un consultant externe peut aussi s’en occuper, à condition qu’il connaisse bien l’entreprise, son fonctionnement, et ses codes de gouvernance.
  6. Faites appel à la participation collective. Sollicitez vos salariés, mettez en place une box à idées, formez vos collaborateurs (ou à minima l’équipe de direction) aux démarches qui vont être entreprises.
  7. Lancez vos actions RSE : ll est temps de passer à l’action ! Le mieux est d’avoir un engagement long terme avec plusieurs associations pour vous engager mais aussi toucher vos salariés à plusieurs niveaux. Par exemple, certains salariés seront plus touchés par des actions environnementales alors que d’autres en faveur de l’éducation ou de lutte contre la pauvreté. En proposant plusieurs combats, vous maximisez les chances d’engager des petits groupes de collaborateurs qui pourront créer des taskforces autour d’un projet et avoir plus d’impact. Vous pouvez faire des dons financiers, mais également organiser des actions concrètes pour engager vos salariés. Certaines entreprises ont même mis en place une journée de solidarité annuelle ou des RTT solidaires pour faire une action concrète qui crée par la même occasion un bel échange avec ses salariés. 
  8. Valorisez votre stratégie RSE tous azimuts. Communiquez ouvertement sur vos avancées en termes de RSE (sites internet, argument de vente, médias, etc.). Pour ne pas être taxé de greenwashing, mesurez vos avancées via un rapport RSE et toujours en lien avec les méthodologies utiles en matière de RSE (Iso 26 000, Global reporting initiative, Grenelle 2, Loi Pacte, etc.)

Mécénat et RSE, deux faces d’une même pièce

La transition des organisations vers une économie de la responsabilité a permis de créer une porosité entre deux mondes encore assez séparés il y a vingt ans : celui des entreprises et des associations. Ceci a favorisé le développement spectaculaire du mécénat, considéré aujourd’hui comme faisant partie intégrante de la politique RSE. Le mécénat existe essentiellement sous trois formes :

  • Le mécénat financier : consiste à soutenir une association via des dons financiers pour lui permettre de concrétiser un projet.
  • Le mécénat de compétences : permet à une entreprise de mettre à disposition des salariés volontaires au profit d’une cause d’intérêt général.
  • Le mécénat en nature : l’entreprise soutient une organisation ou une association en lui fournissant des biens ou des services qu’elle produit et qui seront utiles à l’accomplissement d’une mission.

Exemple de mécénat en faveur de l’éducation avec Passerelles numériques

L’accès à une éducation de qualité pour tous, partout dans le monde, est un bel exemple d’engagement RSE entreprise. C’est là une des missions de l’association Passerelles numériques*, ONG dont le but est de permettre à des jeunes défavorisés d’accéder à une éducation et à une formation dans le domaine du numérique. 

Intervenant au Cambodge, aux Philippines et au Vietnam, Passerelles numériques a un ADN très fortement impregné par le secteur entrepreneurial. L’association a été créée avec l’appui de la fondation Accenture en 2005 et elle agit aujourd’hui en forte coopération avec des entreprises locales pour la formation de ses jeunes bénéficiaires. 

L’association a également tissé de nombreux partenariats avec des entreprises de tous les secteurs tels que Microsoft, JP Morgan, Econocom ou encore Bolloré ou Fondation Air Liquide…. 

Les entreprises partenaires ont ainsi la possibilité d’intervenir par le biais du mécénat sous ses trois formes différentes, dont voici quelques exemples concrets.

  • Mécénat financier : financement de la scolarité de jeunes étudiants pendant une ou plusieurs années.
  • Mécénat de compétences : formation à destination des professeurs ou des équipes de Passerelles numériques, notamment pour les organisations évoluant dans le secteur du digital (informatique, data, design, etc.).
  • Mécénat en nature : don d’ordinateurs, de moniteurs, de tablettes ou de logiciels dédiés à la formation des étudiants. 

*L’association à but non lucratif « Passerelles numériques » a reçu en début d’année le label IDEAS, qui reconnaît la qualité de la gouvernance, de la gestion financière et du suivi de l’efficacité de l’action. Pour les entreprises et les financeurs, ce label est un gage de confiance et réaffirme l’exigence et le professionnalisme des associations avec lesquelles elles souhaitent collaborer.

 Engagement RSE

Vous souhaitez engager votre entreprise dans une démarche RSE et vous impliquer dans un projet concret et impactant ? N’hésitez pas à nous contacter via notre page RSE ou notre formulaire de contact. Nous serons ravis de pouvoir vous accompagner !